José Manuel Craveiro Massano est né en 1963 à Bragança au Portugal.

Formation artisanale

En 1977, attiré par l’odeur de corne brulée, il entre en apprentissage chez un maréchal ferrant.
En 1981, après une formation auprès de Serge Bachelier, il obtient les CAP de chaudronnier, métallier et ferronnier d’art.

Il travaille quelques mois auprès des Compagnons du Devoir, avant d’être admis en 1985 à l’Ecole des Métiers d’Art de Périgny-sur-Yerres, où il est remarqué par M. Bataillard.

Formation artistique

En 1986, il entre aux Beaux-Arts de Paris dans l’atelier Calka.
Il poursuit sa formation dans les ateliers de Carlos Caceres (peintre), Alicia Zadan et Graciela Ruiz (dessinatrices), Maxime Adam Tessier (sculpteur), Georges Arnulf (graveur).

Enseignement

En 1991, dans le cadre de l’Education nationale, il met en place une méthode d’enseignement pour les enfants de maternelle, afin d’aborder la représentation du corps à travers le modelage.

En 1996, il intervient auprès d’adolescents en difficulté scolaire à qui il enseigne le dessin et la peinture. Il donne aussi régulièrement des cours de dessin à de jeunes étudiants pour les préparer à l’entrée dans des écoles d’arts.

Pratiques artistiques

Entre 1988 et 1990 à Paris, il réalise ses premières interventions dans l’espace public : Le “Ticket de métro Parisien” surdimensionné à 100 fois sa taille est vu Place de l’Opéra, sur La Seine, Place du Chatelet et Pont Neuf.

2000

Après de nombreuses études faites sur les différents types d’écritures, produites par le mouvement végétal, animal, humain et mécanique, il débute une série de dessins fondée sur la pensée numérique.
Il associe la répétition du 0 et du 1, à la dimension symbolique de l’infini et du fini. Le choix de cette contrainte lui ouvre les portes sur ce que peut être une œuvre numérique. Cette lecture symbolique du monde numérique le pousse à rechercher dans certains aspects de la mémoire de l’humanité le sens de cette évolution.

Il décide alors d’être initié aux cultures où est encore vivant le chamanisme ; péruvien d’abord, puis (de la culture Quétchua) équatorien, brésilien (d’Amazonie), et pigmé (du Gabon).
Il développe depuis, l’exploration de ces voies d’accès à la création, avec la plus grande attention.

2001
Il collabore avec Pierre Buraglio à la réalisation d’un vitrail à l’hôpital Charles Foy à Ivry-sur-Seine, puis en 2002 à celle de verres abrasés pour l’Oratoire du Carmel de Lisieux.

2004
Il réalise sa performance, “L’armure de miroir” à la FIAC. S’en suivent jusqu’en 2012 de nombreuses performances au Centre Georges Pompidou, au MAC VAL à Ivry sur Seine, à Art Paris, à “La Force de l’Art” au Grand Palais, au Palais de Tokyo, au Musée Van Gogh à Amsterdam, à la Cité de l’Immigration à Paris…

2010
Invité à participer à Nuit Blanche à Aubervilliers, il y réalise une intervention nommée “Piège à formes”. Il continue à développer ces “Interventions Pièges” dans les espaces urbains et sites naturels.

2011

Il est persuadé que le rôle futur de l’artiste sera d’être un acteur investi dans la reconstruction d’un processus de reconnaissance sociale. Il décide de créer Cultura Art e Movimento pour promouvoir les particularités de la culture populaire.

2015
Il représente le Portugal à la Biennale de Pékin et prend la décision de s’investir dans la construction de l’“Œuvre Globale”, mobilisant la plus grande variété d’acteurs et de compétences possibles.

Historique des œuvres réalisées dans le cadre de cultura art e movimento

Il développe depuis 2011 une recherche sur la culture populaire en France et au Portugal.

• Interventions plastiques, Portugal ; 1988, 1998, 2011, 2013, 2017
• Réalisation de trois portraits paysans modelés entre 1982 et 1983
• Réalisation d’un court métrage de 4mn, “Le battage du seigle”, Portugal en 1985

• Réalisation d’un court métrage de 5mn, à Idanha à Nova, Portugal
• Réalisation de 3 portraits filmés entre 2011 et 2016
• Captations photographiques réalisées depuis 1985
• Recueil de tricots et d’objets depuis 1985

http://massano.fr